La directrice régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation d’Agboville (DRENA), N’Goran Antoinette, a interpelé mercredi 9 février 2022, les acteurs du système éducatif sur l’incapacité des apprenants à lire et à écrire et a invité à des réflexions, avec le soutien des parents, afin d’améliorer le niveau des élèves.
« L’incapacité des apprenants à lire et à écrire est une situation qui est très difficile parce qu’elle impacte négativement les résultats scolaires notamment au Baccalauréat et au Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Nous avons fait des tests de sondage à la rentrée. Au niveau du primaire, le test a donné 35 à 38% d’élèves qui savent effectivement lire et écrire. Au secondaire, sur les 52% d’admis en 6eme, environ 25 à 30% ne savent vraiment pas lire », a expliqué Mme N’Goran, lors de la rencontre de la commission départementale de la carte scolaire, à la préfecture.
Elle a fait savoir qu’un projet de mise à niveau en lecture et écriture est en cours, tous les mercredis et les samedis.
La DRENA a par ailleurs déploré le nombre élevé de bénévoles dans les établissements qui est aussi « une source de fraude parce qu’ils n’ont pas tous les compétences et ils n’évaluent pas les élèves dans de bonnes conditions ».
Source : AIP