Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) envisage d’éradiquer d’ici 2030 la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du centre, en trouvant des solutions à un problème majeur de santé publique, touchant principalement les plus vulnérables, notamment les filles et femmes vivant dans les zones les plus reculées du continent avec peu ou pas d’accès à des services de santé reproductive de qualité.
Pour concrétiser cette ambition, l’UNFPA a initié une visio conférence régionale sur la fistule en Afrique de l’ouest, rapporte une note d’information transmise à l’AIP.
Cette session de l’UNFPA et de ses partenaires a réuni des décideurs politiques, des médecins, des sages-femmes, des spécialistes de la fistule, des chercheurs et des acteurs de la société civile de la région de l’Afrique de l’Ouest et des autres régions du monde autour du thème « s’unir pour mettre fin à la fistule. Agir pour mettre fin à la fistule ».
Cette opportunité de chat virtuel initiée le mardi 30 novembre 2021, a favorisé également la mise en réseau d’experts mondiaux et de donateurs du monde entier, selon la présidente de la confédération des sages-femmes francophones, Fatoumata Diko.
Au terme de cette conférence, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en collaboration avec ses partenaires ont décidé de mettre en place une plateforme pour l’élimination de la fistule obstétricale dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement.
Source : AIP