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Santé / Vaccination des 5-11 ans : la Haute Autorité de santé temporise

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Ne pas se précipiter. Ne pas braquer les associations de pédiatres. S’assurer surtout que toutes les précautions ont été prises. Cinq jours après le feu vert donné par l’Agence européenne des médicaments à l’immunisation des 5-11 ans avec le vaccin Pfizer, la Haute Autorité de santé (HAS) a choisi la prudence. Dans un avis rendu mardi 30 novembre, elle recommande au gouvernement d’« élargir dès à présent » la campagne aux enfants à risque de forme grave. En revanche, elle conditionne la généralisation de la vaccination à une série d’« auditions de parties prenantes » et au résultat d’études attendues dans les prochaines semaines. Alors, et alors seulement, il sera possible d’« évaluer la pertinence » de cette nouvelle phase.

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Comme depuis le début de la pandémie, la HAS poursuit donc sa stratégie par étapes, en commençant, une fois encore, par les sujets « à risque ». Sur les 5,77 millions d’enfants de 5-11 ans vivant en France, 1 284 ont été hospitalisés après un Covid-19, 226 ont dû être placés en soins critiques et trois sont morts. Des chiffres très faibles, comparés au tribut payé par les adultes, mais surtout inégalement répartis. S’appuyant sur la littérature spécialisée, la HAS a identifié un groupe de pathologies particulièrement sensibles. Elles touchent au total 364 000 enfants, soit 6,3 % de l’ensemble, mais cumulent 21 % des formes sévères de la maladie.

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L’avis en dresse une liste détaillée : cardiopathie congénitale, maladie hépatique chronique, maladie cardiaque ou respiratoire chronique (dont l’asthme sévère), maladie neurologique, immunodéficience pathologique ou induite par médicament, obésité, diabète, hémopathie maligne, drépanocytose, trisomie 21. Pour ces enfants, le « bénéfice individuel direct » d’une vaccination apparaît établi. La HAS ne s’arrête toutefois pas là. Elle juge prudent de vacciner les enfants « porteurs d’une des comorbidités identifiées préalablement chez les adultes comme à risque de développer une forme grave de la maladie » : cancer récent, maladie rénale chronique ou encore handicap neurologique.

Le tiers de la dose adulte

Source : lemonde

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