Man – Environ 20 tonnes de médicaments illicites ou contrefaits et huit fusils calibres 12 ont été saisis par les services de la police des stupéfiants et des drogues de Man, dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 novembre 2021 à Danané.
Cette saisie a été présentée, samedi 13 novembre 2021 dans l’enceinte de la direction de la police des stupéfiants, par le commissaire de police de 2e classe, Bléou France Irma, chef de service de l’antenne régionale de la direction des stupéfiants et des drogues (DPSD), en présence de la directrice de la police des stupéfiants et des drogues, le commissaire divisionnaire de police, Touré Mabonga, en mission d’inspection à Man.
« Dans la nuit mardi 9 au mercredi 10 novembre 2021, nos collaborateurs en service dans le département de Danané ont reçu l’information d’un camion suspect en provenance de la Guinée. Des agents ont donc été dépêchés pour vérification de l’information (…) A trois kilomètres du premier village en sortant de Danané en direction de la Guinée, nos collaborateurs ont pu effectivement intercepter le camion. Comme d’habitude dans la pénombre, à la vue des agents, les occupants ont pris la fuite », a expliqué Mme Bléou.
Le commissaire de police Bléou France Irma, chef de service de l’antenne régionale de la direction des stupéfiants et des drogues (DPSD) de Man
Sur ordre de l’autorité compétente, le camion a été conduit à la préfecture de police de Man où est localisée la DPSD pour dépotage.
”Ces médicaments saisis seront incinérés après bien entendu autorisation du procureur ”, a confié le chef de service de l’antenne régionale de la direction des stupéfiants et des drogues.
La région du Tonkpi est frontalière à la Guinée et le Libéria. La responsable locale de la DPSD a lancé un appel à la collaboration des populations pour faciliter leurs missions sur le terrain et aider à éradiquer toute sorte de trafic dans la région.
Selon une opération de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) en septembre 2021 qui a permis de saisir 113 millions de médicaments illicites ou contrefaits dans 16 pays africains, « près d’un médicament sur trois utilisé en Afrique est illicite ou contrefait, ce qui en fait la région du monde la plus touchée par ce trafic contrôlé par le crime organisé ».
Source : Abidjan.net
