Technologies / Un tournant. » C’est par ces mots que le président américain Joe Biden a salué le début de la campagne de vaccinations des enfants contre le Covid-19 aux États-Unis. Mardi 2 novembre, les injections de doses ont commencé pour les 5-11 ans, après que les centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont officiellement recommandé le vaccin de Pfizer pour cette tranche d’âge. L’agence américaine des médicaments (FDA) avait donné son feu vert pour ce vaccin la semaine dernière.
Tesla espère avoir à terme des voitures autonomes, capables de rouler d’un point A un point B, toutes seules. Environ mille voitures qui conduisent quasiment toutes seules sont en train d’être testées. Les retours que font les usagers sont quelque peu intrigants.
La semaine dernière, l’entreprise a dû retirer une nouvelle version de la voiture autonome car elle émettait des avertissement de collision et freinait d’urgence, alors qu’il n’y avait aucune raison, se plaignaient des conducteurs.
Les conducteurs trouvent leur voiture bipolaire. Elle roule comme si de rien n’était, mais d’un instant à l’autre ils doivent intervenir pour éviter un accident ou de contrevenir au code de la route. Des vidéos d’utilisateurs montrent qu’elle essaie de contourner des voitures à l’arrêt, au feu rouge.
En outre, la voiture ne reconnaît pas les panneaux « route barrée » et essaie de s’y engager tout de même en les contournant, ou de rentrer dedans. Elle a également du mal à renconnâitre des poteaux et des rochers, et leur rentre dedans. « Ma Tesla roulait comme un enfant de neuf ans qui avait appris à conduire sur le jeu Grand Theft Auto et qui monte dans une voiture », compare un conducteur qui a reçu son modèle plus tôt dans l’année. « Aujourd’hui, c’est comme si je roulais avec ma grand-mère. Elle fait des erreurs, comme ‘non mamie, c’est un sens unique’. »
Ce n’est pas tout : des voitures « autonomes » roulent au milieu de la route, en l’absence de marquage central, dans des zones résidentielles, par exemple. Et elle ne font aucun signe de vouloir se rétracter lorsque des voitures apparaissent en face. Le conducteur dans cette vidéo a eu une expérience similaire. « C’était proche », peut-on l’entendre dire.
Aux croisements, carrefours et autres stops, la situation serait également coriace. Une fois engagée dans un carrefour, elle est très lente pour traverser la rue, ennuyant les autres conducteurs attendant leur tour. Ou à couper les voies dans le tournant, si les routes qui se croisent ont plusieurs voies. Aux stops, elle s’avancerait davantage que les conducteurs humains. Puis après le départ très lent, une fois tourné, elle accélère très rapidement, ce qui peut dans l’absolu être dangereux et représenter un risque de glissade.
Un souci majeur est aussi l’incohérence en matière de reconnaissance de piétons. Sur cette vidéo, elle veut par exemple redémarrer alors que des piétons sont encore sur le passage piéton, et le conducteur doit freiner.
La vitesse qu’il faut avoir pour traverser un carrefour est au final une action sociale. Reconnaître un piéton et évaluer s’il veut traverser ou s’il attend juste sur le trottoir, est un acte humain. Ces deux facteurs sont des automatismes pour les humains, mais pour les machines, ces situations sont très complexes car pas prévisibles. Rendre ces situations moins complexes pour une machine est un des défis majeurs pour les chercheurs et les ingénieurs. Certains pensent à des codes lumière, comme des appels de phares, pour que les voitures puissent communiquer entre elles.
Malgré tous ces défauts, les conducteurs sont généralement satisfaits de leur véhicule et de l’option de conduite autonome. Il s’agit d’ailleurs d’une phase test, et des défauts sont naturels. Même si la voiture est capable de rouler d’un point A à un point B, le conducteur reste responsable de sa voiture, et doit faire attention.