Les populations de la région du Tchologo souhaitent une réforme “profonde structurelle et pédagogique” de l’école ivoirienne dans le cadre des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.
Regroupés en différents groupes de travail, les représentants des diverses couches sociales du Tchologo ont produit mercredi 3 novembre, au terme des concertations régionales, un document de synthèse retraçant leurs grandes préoccupations portant, entre autres, sur les programmes d’enseignement jugés “pléthoriques et flous”, le déficit et l’éloignement de salles de classe des apprenants et des enseignants.
Aux dires d’une participante, Sékongo Mama, les femmes ont réclamé une politique de protection et de maintien des filles à école.
La chefferie traditionnelle et les guides religieux ont, quant à eux, souhaité voir une école ivoirienne éloignée du champ politique, tout en saluant la méthode de travail et le procédé de ces états généraux qui donnent la parole à tout le monde pour faire éclore une nouvelle école ivoirienne.
Le représentant du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, par ailleurs superviseur des travaux pour la région du Tchologo, Koffi Zahui Louis, et le directeur régional de l’Education nationale à Ferkessédougou, Coulibaly Zié, ont rassuré les participants quant à la prise en compte de toutes les propositions qui ont produites.
Le document de synthèse sera scruté par le district des Savanes avant d’être remis à la ministre Mariatou Koné, ont-ils ajouté.
Les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ont été lancés par le Premier ministre Patrick Achi le 19 juillet 2021. Ils devront durer six mois, rappelle-t-on.
Source : AIP
