Le Comité exécutif du syndicat national de l’Enseignement du supérieur (CEN-Snesup) a obtenu gain de cause dans son mouvement de débrayage entamé depuis le 26 octobre dernier. Résultat, il décide de reprendre le travail.
Cinq sur cinq, telle est cette fois-ci la moisson faite par le Snesup dans le bras de fer qui l’oppose des lurettes déjà au gouvernement. Tous ses cinq points de revendication sont satisfaits selon un communiqué dans lequel le secrétaire général du CEN-Snesup, Abdoul Mallé appelle leurs militants à reprendre le travail.
Le gouvernement s’est engagé à appliquer les cinq revendications du Snesup que sont l’application immédiate de la grille plafond 3000 comme au Niger dans le cadre du Licence, Master, Doctorat (LMD), l’adaptation des nouvelles grilles indiciaires planchers 755/850 et plafonds 1555/1650 au plus tard dans trois semaines.
Le relèvement immédiat de l’âge de départ à la retraite à 68 ans pour les enseignants-chercheurs juniors et à 70 ans pour les enseignants-chercheurs seniors comme au Niger, la création immédiate de la commission technique tripartite pour gérer la prime de recherche conformément à l’article 34 du Décret N 02017- 0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du Statut des enseignants-chercheurs du 27 septembre 2017, ainsi que la signature immédiate du Décret N02017- 0850/P-RM du 09 octobre 2017 relu en vue de la hiérarchisation des assistants et des attachés de Recherche.
Enfin la signature immédiate de l’arrêté d’intégration dans la Fonction publique des 32 admis au test d’aptitude du 14 août 2021 et des 11 cas litigieux et l’engagement du gouvernement à apurer des arriérés d’heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens sont les derniers points de satisfaction du Snesup
Source : abamako