Près de deux ans après l’apparition du nouveau coronavirus en Chine, la planète a franchi la barre des cinq millions de morts officiels liés à la COVID-19, selon la base de données tenue par l’Université américaine Johns Hopkins.
Face à ce nouveau « seuil douloureux » franchi, le Chef de l’ONU, António Guterres, invite le monde à plus de solidarité dans la distribution des vaccins, rapporte un communiqué publié lundi 1er novembre 2021 sur ONU Info.
« Cette étape dévastatrice nous rappelle que nous laissons tomber une grande partie du monde », a regretté dans un communiqué, le Secrétaire général de l’ONU. Alors que les pays riches distribuent les troisièmes doses du vaccin contre la COVID-19, seuls 5% environ des Africains sont entièrement vaccinés.
Pour le chef de l’ONU, « c’est une honte mondiale ». Une façon de rappeler que d’autres menaces dangereuses continuent de permettre à la COVID-19 de prospérer, la désinformation, la thésaurisation des vaccins et le nationalisme vaccinal, ainsi que le manque de solidarité mondiale.
M. Guterres exhorte donc les dirigeants mondiaux à soutenir pleinement la stratégie mondiale de vaccination qu’il a lancée avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le mois dernier.
Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, un total de 6.838.727.352 doses de vaccin ont été administrées dans le monde dont la majorité dans les pays riches. Plus de 245,3 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués.
Et d’après les bilans officiels cumulés de l’Université américaine Johns Hopkins, l’épidémie de COVID-19 a fait plus de cinq millions de morts. Ce seuil symbolique a été franchi lundi 1er novembre, avec exactement 5.000.425 de cas dans le monde.
« Ce ne sont pas des chiffres griffés sur une page. Ce sont des mères et des pères. Des frères et des sœurs. Des filles et des fils. Des familles, des amis et des collègues. Des vies fauchées par un virus sans pitié qui ne respecte aucune frontière », a dit M. Guterres.
Pour l’ONU, ces cinq millions de décès devraient d’ailleurs constituer un avertissement clair, à savoir « nous ne pouvons pas baisser la garde ».
Source : AIP