De nouveaux détails sur les états généraux de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire ont été livrés. C’était à l’ouverture du colloque national sur la gouvernance participative du secteur éducation-formation en Côte d’Ivoire, ce mardi 12 octobre 2021 à Cocody. Il s’agit d’une initiative de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci) qui s’inscrit dans le cadre des états généraux de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire. Pr. Landry Kanaté, conseiller technique représentant la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a indiqué que les états généraux de l’éducation nationale connaîtront des phases de consultations régionales.
Celles-ci seront suivies par des phases de consultations par district, puis il est prévu la tenue des assises de ces états généraux de l’éducation nationale à la mi-janvier 2022, avec les acteurs concernés. Des initiatives qui devront favoriser la relève de l’école ivoirienne à un meilleur niveau en Afrique. « Dans un monde exigeant, il nous faut être exigeant », a déclaré en substance le représentant de Mariatou Koné.
Le représentant la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a souligné que ces états généraux de l’éducation nationale traduisent l’engagement de Mariatou Koné pour la relève de l’école ivoirienne. Il a également montré l’intérêt de la ministre pour les recommandations qui sortiront du colloque de l’Opeeci.
Pour sa part, le président de l’Opeeci, Claude Aka Kadio, a insisté sur le fait que l’éducation commence à la maison avec chaque parent d’élèves et étudiants, et finit par la formation à l’école et dans les universités. « Chacun doit jouer son rôle », a-t-il exhorté.
Selon lui, les parents d’élèves et étudiants ont un rôle important dans la gouvernance participative du secteur éducation-formation en Côte d’Ivoire. « L’Opeeci ne peut pas rester les bras croisés », a martelé Claude Aka Kadio sur cette question.
Il a évoqué entre autres, la sensibilisation des parents d’élèves et étudiants. « Les parents d’élèves et étudiants doivent prendre leurs responsabilités », a ajouté cet acteur engagé pour l’éducation nationale en Côte d’Ivoire.
Besoin d’une subvention financière
Le président de l’Opeeci a par ailleurs attiré l’attention sur le besoin d’une subvention financière pour mener des actions concrètes, dans le but de contribuer efficacement la relève de l’école ivoirienne. Il a ajouté que le manque de moyens limite parfois les actions de l’Opeeci sur certains grands chantiers de l’éducation nationale.
En ce qui le concerne, le président du comité d’organisation, Mahmoud Nour, a précisé que ce colloque national a été organisé par l’Opeeci pour « réfléchir et faire des propositions concrètes », afin de soutenir les états généraux de l’éducation nationale en cours.
Le parrain du colloque, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Adama Diawara, a par la voix de son représentant, félicité l’Opeeci pour son initiative. Il a annoncé plusieurs mesures en projet pour un enseignement supérieur de qualité en Côte d’Ivoire.
Source : Linfodrome.com