S’est tenu le 12 octobre 2021 dans la commune de cocody, l’ouverture du colloque national sur la gouvernance participative du secteur éducation-formation en Côte d’Ivoire où des détails sur les états généraux de l’éducation nationale ont été exposés.
Cette rencontre est l’initiative de l’organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire OPEECI et s’inscrit dans le cadre des états généraux de l’éducation nationale lancés le 19 juillet 2021 par la Ministre Mariatou KONE.
Selon le Pr. Landry Kanaté, conseiller technique représentant la ministre de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation Mariatou Koné, les états généraux de l’éducation nationale connaîtront des phases de consultations régionales. S’ensuivront les phases de consultations par district. Aussi, il est prévu la tenue des assises des états généraux de l’éducation nationale à la mi-janvier 2022, avec les acteurs concernés. Ce qui favorisera la relève de l’école ivoirienne à un meilleur niveau en Afrique. « Dans un monde exigeant, il nous faut être exigeant », a-t-il ajouté.
Poursuivant, le Pr. Landry Kanaté a souligné que ces assises traduisent l’engagement de Mariatou Koné pour la relève de l’école ivoirienne. Tout en montrant l’intérêt de la ministre pour les recommandations qui sortiront du colloque de l’Opeeci, dont le but est de penser à des propositions concrètes afin de soutenir ces états généraux.
le président de l’Opeeci, Claude Aka Kadio, a pour sa part insisté sur le fait que l’éducation part de la maison avec l’implication de chaque parent d’élèves et étudiants, pour ensuite finir par la formation à l’école et dans les universités. « Chacun doit jouer son rôle », a-t-il exhorté.
Toujours selon lui, ceux-ci doivent s’impliquer dans la gouvernance participative du secteur éducation-formation en Côte d’Ivoire. « L’Opeeci ne peut pas rester les bras croisés », a martelé Claude Aka Kadio sur cette question. Il a par ailleurs attiré l’attention sur le besoin d’une subvention financière pour mener des actions concrètes, afin de guérir l’école ivoirienne de ses maux. Avant d’ajouter que le manque de moyens limite parfois les actions de l’Opeeci sur certains grands chantiers de l’éducation nationale.
Par la voix de son représentant, le parrain du colloque, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique le Pr Adama Diawara, a félicité l’Opeeci pour son initiative et a annoncé plusieurs mesures en projet dans son secteur.
Source : Ps Mag / L’inter