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France / Comment vendre ses livres d’occasion avant la rentrée des classes

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Réaliser des économies, faire place nette avant la rentrée ou réinvestir dans de nouveaux ouvrages: la vente de livres d’occasion présente de nombreux avantages.

Votre bibliothèque déborde et prend la poussière? Les livres de cours s’accumulent au point que vous ne sachiez plus où les ranger? Il ne reste plus qu’une solution: les vendre. Voici une bonne opportunité de gagner de l’argent et renouveler le contenu de ses étagères. Plusieurs possibilités s’offrent alors à vous.

En ville, privilégiez la revente en magasin

Essayez d’abord de vous rendre en librairie. Dans les grandes villes, certaines d’entre elles rachètent les livres d’occasion. C’est le métier de Gibert Joseph depuis 1886 (Gibert Jeune a été racheté par Gibert Joseph en 2017). Aujourd’hui, une trentaine d’établissements de l’enseigne sont concentrés principalement en région parisienne (douze boutiques), ainsi qu’à Poitiers, Toulouse, Montpellier, Marseille, Grenoble, Lyon, Clermont-Ferrand, à Mâcon et à Chalon-sur-Saône. À Paris, dans le quartier latin, les trois magasins de la place Saint-Michel ont baissé le rideau définitivement au printemps 2021 après 135 ans de présence. Mais plus haut sur le boulevard, subsistent quatre antennes.

Pour la revente de livres, dirigez-vous dans une voie perpendiculaire au boulevard Saint-Michel, la rue Pierre-Sarrazin. Les jeunes mineurs ne peuvent vendre leurs livres que munis d’une autorisation parentale et d’une pièce d’identité. En début d’après-midi, on y croise dans la longue queue Juliette, étudiante fraîchement sortie de classe préparatoire, qui cherche à se débarrasser de ses manuels scolaires. Elle estime le montant total de ses achats de livres à 200 euros sur deux ans. Elle garde les ouvrages «utiles pour sa culture» mais se sépare des plus théoriques et encombrants. Elle espère retirer 15 euros des dix livres qu’elle apporte aujourd’hui.

« Il faut vraiment tenter sa chance, c’est difficile de connaître le prix à l’avance. »Juliette, étudiante

Au bout de quarante minutes d’attente, elle gagnera finalement 26 euros pour seulement sept livres. Le reste n’ayant pas trouvé preneur, elle rentrera finalement avec. Une bonne surprise donc pour Juliette. Chez Gibert Joseph, les prix dépendent en effet de l’offre et de la demande, de l’ancienneté (les plus récents ont généralement plus de succès), et de l’état du livre. «Il faut vraiment tenter sa chance, c’est difficile de connaître le prix à l’avance», conseille Juliette.

Estimez vos ouvrages en ligne

Vous pouvez malgré tout estimer vos ouvrages avant de vous déplacer afin d’éviter de transporter inutilement un sac de livres encombrant. Pour cela, rendez-vous sur le site de Gibert Joseph . En rentrant le numéro du code-barres à la main pour chaque ouvrage, vous aurez le montant proposé par l’enseigne. Nous avons testé pour vous, grâce aux livres présents à la rédaction. Nous avons essayé avec douze livres, qui valent au total 228,95 euros. Récents pour la plupart, ils traitent d’éducation (normal, puisqu’il s’agit d’ouvrages reçus majoritairement en service de presse).

Dans le lot, il y a deux bandes dessinées. Gibert promet pour le total, 30,90 euros, soit un peu plus de 10% du coût réel. Un seul n’est pas retenu: Empreintes, sur l’anthropologie, paru en 2021. Le plus rentable s’avère être le roman Un été à Nantucket, sorti en juin, dont la couverture le décrit comme le «numéro 1 des best-sellers du New York Times»: vendu 22,50 euros, repris à 7 euros. À l’inverse, Rebâtir la France par l’éducation et l’enseignement ne fait pas un carton. Le sous-titre évoque le bac 2021, une thématique déjà dépassée: acheté pour 20 euros, il est revendu à 0,50 euro.

Le site permet ensuite d’envoyer les livres en les déposant en magasin, ou via Mondial Relay et Colissimo, sans payer les frais de transport. Il suffit pour ça de coller l’étiquette fournie par le site. Ensuite, vous serez payé cinq jours après réception du colis par le service logistique. Il est également possible d’obtenir des bons d’achat, via un compte Tirelire: en privilégiant ce mode de paiement aux espèces, vous percevrez une somme plus importante.

D’autres chaînes de librairie existent

Si Gibert, enseigne principale du marché, refuse de vous les reprendre ou seulement pour une somme dérisoire, élargissez vos horizons. D’autres chaînes de librairie existent, telle Decitre, dont les 11 boutiques vous accueillent près de Paris, en Rhône-Alpes et en Bourgogne. Ici, seuls des bons d’achat sont délivrés.

« À Paris, les librairies de la rue Soufflot sont réputées pour le droit. » Robert Jonard, libraire indépendant

Envisagez aussi les librairies indépendantes. Robert Jonard, libraire dans le 18ème arrondissement de Paris, avoue souvent racheter des livres plus chers que chez Gibert, en sa qualité de plus petite structure. Il recommande au passage de viser les lieux de revente selon la thématique des ouvrages dont on souhaite se débarrasser: «A Paris par exemple, les librairies de la rue Soufflot sont réputées pour le droit. Mais pour la médecine, cela se situera plutôt vers Odéon, etc.». Ouvrez l’œil et demandez à vos librairies de proximité si elles sont intéressées par vos bouquins. D’autres sites peuvent vous acheter vos livres. C’est le cas de Momox et Kiwibook . Ces enseignes reposent sur le même fonctionnement, commun avec Gibert. Vous estimez vos ouvrages grâce au code-barres, puis vous l’envoyez gratuitement et encaissez l’argent par virement.

En vendant vous-même, vous éviterez les intermédiaires

Mais le plus intéressant est sans aucun doute de vous occuper vous-même de la vente. Cela vous évitera de payer un intermédiaire. D’ailleurs, la plupart des libraires qui se proposent de vous acheter vos livres, les revendent ensuite sur Amazon… Avec une marge bien évidemment. L’inconvénient, est que cela vous demandera plus de temps et d’énergie. Et vous n’aurez pas l’argent dans l’immédiat, puisqu’il faudra attendre qu’un acheteur se décide. Plusieurs boutiques en ligne, tels que Rakuten, Amazon, eBay , permettent de créer des annonces. Vous devrez établir un prix, mettre une photo etc.. Il faudra aussi vous charger de l’envoi de chaque ouvrage.

Enfin, si des livres vous restent sur les bras, pensez à les donner. Vous pouvez les transmettre à des associations, à l’instar de la Croix-Rouge ou Emmaüs. Recyclivre qui revend de son côté les ouvrages afin de soutenir des programmes d’éducation dans certaines régions du monde. Autres éventualités: les bibliothèques de quartier ou des boîtes à livres.

Source : etudiant.lefigaro

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