L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en partenariat avec le ministère de la jeunesse et de l’Académie franco-americaine de management (Afram) ont célébré, en différé le 23 juillet, la Journée mondiale de compétences des jeunes, sous le thème « Réimaginer les compétences des jeunes dans l’après-pandémie ».
Proclamée en 2014 par l’Assemblée générale des Nations unies, la Journée mondiale des compétences des jeunes a été célébrée en différé le 23 juillet dernier. Une occasion offerte par l’Unesco et le ministère de la Jeunesse à la jeunesse Librevilloise de valoriser l’ensemble de ses savoirs, mais également d’échanger et de réfléchir sur le monde pendant et après la pandémie de Covid-19.
«La célébration qui s’organise pour la première fois au Gabon, vise à promouvoir le leadership, la créativité et la capacité des jeunes à porter et défendre des idées nobles. Elle vise aussi à renforcer la résilience des jeunes face à cette crise sanitaire et à leur donner la parole pour réimaginer la construction de leurs compétences après la pandémie, gage d’une paix et d’un développement certain et durable», a déclaré le spécialiste programme culture, Thierry P. Nzamba Nzamba. Pour ce dernier, il s’agit d’attirer l’attention de l’ensemble des parties et partenaires nationaux et internationaux, sur l’importance de la transmission aux jeunes des compétences nécessaires à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat.
Organisée sous le thème «Réimaginer les compétences des jeunes dans l’après-pandémie», cet instant de penser et d’échanger a réuni les jeunes issus d’associations et de mouvements de jeunesse, des étudiants, des jeunes créateurs et promoteurs, des artisans, des jeunes porteurs d’une compétence autour de plusieurs activités : conférences-débat, témoignages, projections, expositions, animation, etc.
La jeunesse est une thématique transversale et prioritaire à l’Unesco. Elle encourage les jeunes à travailler ensemble pour stimuler l’innovation et participer pleinement au développement de leurs sociétés, lutter contre la pauvreté, l’inégalité et favoriser une culture de la paix.
Source : alibreville
