Le Comité National pour la Sauvegarde de l’École de la République (CNSER) en appelle à la vigilance des patriotes ivoiriens face aux effets pervers des Etats généraux « importés ». Car selon lui, « les partenaires du système éducatif ivoirien sont lourdement comptables de la gestion scandaleuse et scabreuse de l’Ecole (…) »
Quand il pleut en France, Abidjan est mouillé. Coïncidence ou hasard de calendrier ? La France a organisé, le 1er Juillet 2021, sa cérémonie de restitution de ses « Etats généraux de l’Éducation ». Ce lundi 19 juillet 2021, la Côte d’Ivoire emboîte le pas à l’ancienne puissance colonisatrice et organise ses « Etats généraux de l’Éducation » sous l’œil bienveillant de la DG de l’UNESCO.
La cérémonie qui s’ouvre ce matin, au bord de lagune Ebrié, pourrait arracher à Pangloss son fameux tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Malheureusement, si le peuple ivoirien n’y prend garde, l’optimisme voltairien que suscitent les « Etats généraux de l’Éducation » ne pourrait être que béat. Vigilance ! Alors vigilance !
Le Comité National pour la Sauvegarde de l’École de la République (CNSER) en appelle à la vigilance des patriotes ivoiriens face aux effets pervers des Etats généraux « importés » qui, comme la poudre de perlimpinpin, pourraient brouiller les espoirs d’une refondation totale de l’Ecole de la République, sans compromission avec une quelconque puissance étrangère et ses mêlées secrètes insidieusement connues.
Pour le CNSER, les Etats généraux de l’Éducation nationale » doivent avoir un seul objectif : permettre à l’Ecole de la République de construire une identité et une conscience nationales pour les générations futures. A la veille de la cérémonie officielle d’aujourd’hui, le CNSER a tiré la sonnette grâce à une riche contribution de son Vice-Président Olivier Demonségnon.
Source : Afriksoir.net
