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Santé / Coup de jeune dans les centres de vaccination au Luxembourg

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Coup de jeune au centre de vaccination du Limpertsberg. Mercredi, Louisa, 15 ans, est venue avec sa maman. Accueil, enregistrement, questionnaire médical, tout marche comme pour les adultes. Le Dr Even la reçoit. Il écarte toute allergie spécifique au vaccin, prend sa température. Pour les mineurs, la présence d’un parent ou leur autorisation est exigée. Un quart viennent seuls. Le vaccin de Pfizer est le seul utilisé, car il a reçu l’aval pour cette catégorie d’âge de l’agence européenne des médicaments.

Jeudi, suite à l’envoi des derniers courriers la veille, chaque résident de plus de 12 ans avait été invité à se faire vacciner, indiquait le ministère de la Santé. 65,5% des jeunes à partir de 12 ans avaient déjà reçu une première dose. Le taux de prise de rendez-vous dans cette catégorie d’âge était de 48,3%. Davantage de malaises vagaux

Pour les jeunes, le dosage ne change pas. «On utilise juste des aiguilles plus courtes et fines», disent les infirmiers. En quelques minutes, Louisa, de Bertrange, est assise, pour quinze minutes, en zone de repos, son pansement «vaccinated» sur le bras. Elle reviendra début août pour la seconde dose. «J’aime sortir avec mes amis et c’est difficile avec les restrictions Covid», dit-elle. «C’est une bonne action, abonde Lennon, 16 ans. L’an passé je n’ai pas eu un été très confortable. Je voulais éviter de revivre ça». Pour Maggy et sa mère c’était «une évidence». «Nous l’avons proposé à nos enfants. Sans les obliger. Ce n’était pas un sujet tabou, mais cela n’a pas donné lieu à un long débat», assure Thierry, venu accompagner Maxime.

«C’est un travail d’équipe entre enfants et parents qui sont contents de pouvoir bénéficier de cette protection», estime le médecin chef du centre, le Dr Enrico Randazzo. «L’argument des vacances est moins présent que chez les trentenaires» constate Marie-Christine Kremer, médecin chef adjoint.

Autre spécificité: «De manière générale, les jeunes sont un peu plus susceptibles de faire des malaises vagaux, ajoute le Dr Randazzo. Pour des raisons physiologiques et souvent parce qu’ils sont davantage déshydratés ou n’ont pas assez mangé». La chaleur n’aide pas et venir à jeun est donc à éviter. Même si les équipes du centre et de la Ville veillent pour détecter les premiers signes de malaise et remettre sur pied, en quelques minutes le plus souvent, ceux qui auraient subi une chute de tension.

Source : lessentiel.lu

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