Depuis la pose de la première pierre du port sec de Ferkessedougou, les jeunes de la région du Tchologo, scrutent l’avenir et affûtent leurs différents profils afin d’y obtenir un emploi, rapporte une source sur place. Beaucoup de supputations et de rumeurs courent concernant la procédure exacte pour travailler dans ce port sec.
Un jeune leader, Sanogo Massapienworo Seydou, président d’actions d’avenir a, dans un entretien à KOACI, tenu à donner certaines orientations aux probables demandeurs d’emploi. « Nous sommes dans un monde qui est dynamique et toutes les entreprises qui viendront s’installer au port sec, feront une sélection basée sur la compétence et non sur le nom, car elles viendront faire du profit…» fait savoir Sanogo, qui poursuit en demandant aux jeunes de se former dès maintenant.
« La construction du port prendra plus de deux ans, les jeunes devront en profiter pour se former techniquement même s’ils sont diplômés. La qualification technique comptera pour beaucoup dans leur recrutement…» indique-t-il. Pour les nombreux jeunes qui comptent sur des parrains ou sur leur appartenance à la région du Tchologo ou un parti politique, le jeune leader les invite à « bannir tous ces préjugés et cette mentalité de notre vision car les entreprises n’ont que faire de nos origines. L’histoire de la SODESUCRE devenue SUCAF CI est là pour nous le rappeler, le port sec sera pour les plus performants et les plus qualifiés…» Sanogo Massapienworo Seydou et son mouvement Action d’Avenir, comptent mener plusieurs tournées et des séances de formation dans la région et principalement à Ferkessedougou pour les jeunes.
Enfin, il faut rappeler que le port sec de Ferkessedougou prévoit plus de 70 000 emplois, il sera construit sur environ 750 hectares à la périphérie de la ville.
Source : Koaci