Les épreuves du brevet d’études du premier cycle (BEPC) terminées, les élèves ont attendu jusqu’aujourd’hui 6 juillet avant d’avoir leurs résultats qui seront disponibles cet après-midi dans leurs différents centres de composition.
Mais la période de stress pour les 4890 candidats de la région du Béré ainsi que pour leurs camarades des autres régions du pays n’est pas terminée pour autant. Comment ne pas succomber à l’anxiété en attendant les résultats.
Ainsi, dix (10) centres à travers tout le Béré proclameront leurs résultats ce mardi 06 juillet. Il s’agit du lycée moderne de Mankono, du collège Iblo Fofana de Mankono, du lycée moderne de Kounahiri, de l’EPP Kounahiri-1, du lycée municipal de Dianra, de l’EPP Dianra-1, du lycée BAD Tiéningboué, du collège privé Loni de Tiéningboué, du collège moderne Sarhala et du collège moderne de Bouandougou.
Il faut rappeler que l’examen du BEPC constitue la voie principale d’accès au second cycle. La réussite à cet examen demande de l’organisation, du travail personnel ainsi qu’une bonne maîtrise de soi, le jour de l’épreuve, même si d’aucun ajouteront à cela un élément subjectif, un zeste de chance qui fera du candidat un lauréat !
En 2014, des chercheurs américains en psychologie publiaient une étude a priori peu encourageante dans le « Journal of Personality and Social Psychology ». Selon eux, le stress de l’attente des résultats est quasi-inéluctable après un examen. Et il est inutile d’essayer de penser à autre chose : c’est tout bonnement impossible, et aucun élève n’y arrive.
En revanche, il est possible de « voir les choses sous un meilleur jour » et d’être « plus à l’aise avec l’incertitude », nous dit Kate Sweeny, auteure de l’étude. Sa recette ? Dissocier d’avance, les résultats à venir de ce que vous êtes. En clair, Si vous vous convainquez que l’examen n’est pas important, que c’est juste une épreuve que vous devez passer et qui ne rejaillit pas sur vous ni sur vos capacités, cela vous permettra de ne pas accabler votre ego.
En d’autres termes, ce n’est pas parce que vos efforts n’ont pas été menés à bien cette fois-ci que votre personne est entièrement responsable. De nombreux éléments peuvent en effet entrer en ligne de compte : le stress, un manque de calme autour de vous, une prise de conscience trop tardive de l’importance de l’enjeu, etc.
Un échec ne signifie donc pas que vous êtes nul, et donc que vous ne pouvez pas rebondir. Si vous avez raté l’oral, vous pouvez encore réussir l’écrit. Si vous n’êtes même pas sur la liste des admis cette année, vous aurez peut-être une mention l’an prochain. Garder cela en tête permet d’être « plus à l’aise avec l’incertitude » pendant vos moments d’attente.
