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France / Bac 2021: faut-il s’attendre à un nouveau record

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En 2020, le taux de réussite après rattrapage frôlait les 96%. Qu’en sera-t-il cette année?

Un record historique. L’an dernier, quelque 713.900 lycéens étaient diplômés. Le taux de réussite au bac après rattrapage frôlait les 96% contre 88,1% en 2019. Quel sera le taux de réussite cette année: c’est la question qu’on se pose à l’heure où les résultats du bac 2021 sont publiés.

Assisterons-nous, cette année encore, au même phénomène? Il faut dire que le bac 2021 fut lui aussi exceptionnel: en raison de la crise sanitaire, le contrôle continu représente au moins 82% de la note finale au lieu des 40% prévus initialement. Les élèves de terminale n’ont passé qu’une seule épreuve écrite, la philosophie, ainsi que le grand oral. «Mon analyse, pour l’instant incomplète, est que le taux de réussite sera inférieur à celui de l’an dernier mais supérieur au taux habituel», avance, prudent, Jean-Rémi Girard, président du Snalc (syndicat national des lycées et collèges). «C’est notamment le cas pour les candidats au bac pro dont les épreuves des enseignements généraux ont été maintenues.» Claire Guéville, secrétaire nationale responsable du lycée au Snes-FSU, renchérit: «Je vois mal comment le taux de réussite pourrait être inférieur à l’année précédente. Le contrôle continu a fait exploser les moyennes.»

«Comme prévu, l’indulgence, ce qu’on appelle désormais la ‘‘bienveillance’’, a été préconisée»Jean-Rémi Girard, président du Snalc

Selon le président du Snalc, les notes au bac devraient être bonnes. «Comme prévu, l’indulgence, ce qu’on appelle désormais la ‘‘bienveillance’’, a été préconisée. On peut le comprendre, l’année a été compliquée pour les élèves.» Il ajoute: «L’entrée dans le supérieur risque d’être néanmoins compliquée pour certains…» Claire Guéville analyse: «Nous assistons cette année à l’homogénéisation des notes par le haut. Si on fait du bac un diplôme obtenu par du contrôle continu, cela va poser des problèmes.» En effet, poursuit-elle, comment les formations de l’enseignement supérieur, pour certaines sélectives, feront-elles pour différencier les dossiers de candidature «qui se ressemblent»? À noter qu’en plus, «il y a une pénurie de places à l’université: des formations autrefois accessibles à tous sont désormais difficiles à obtenir», déplore Claire Guéville. Selon elle, la fin des épreuves communes éloigne les lycéens de «l’horizon national» que représentait le diplôme du bac. «Chaque établissement note à sa sauce. Entre la pression du proviseur et des parents, l’injonction à la hausse des moyennes… Il est aujourd’hui difficile d’évaluer le niveau réel d’un candidat», conclut-elle.

Source : etudiant.lefigaro

 

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