Le Projet Beoog Biiga 3 (enfant de demain) est fortement impliqué dans la lecture. Obama, l’ancien président américain, parlant de la lecture avait dit ceci : « la lecture est importante. Si vous savez lire, alors le monde entier s’ouvre à vous ». Sur les traces de cette pensée d’Obama, le projet a formé des enseignants sur des stratégies de lecture et a réalisé une bibliothèque à Kongoussi dans le Centre-Nord où des élèves sont reçus par des encadreurs.
Beoog Biiga s’investit dans la formation des enseignants particulièrement dans la lecture en leur présentant des stratégies pour l’apprentissage de la lecture sous forme de jeux, lié à l’écriture et partant du vécu de l’enfant. De l’avis de Sampawendé Désiré Ouédraogo, enseignant bénéficiaire de ladite formation dans le Bam que nous avons interrogé sur ces stratégies de lecture, « dès le CP2, l’enfant peut déjà s’en sortir en lecture. Ce n’est pas en dehors de ce que nous faisons, je dirai même que nous le faisons sans le savoir et pourtant cela aide beaucoup les enfants ». Et d’ajouter : « Si on arrivait à former tous les enseignants, cela allait beaucoup les aider ».Ce même témoignage, partagé par d’autres enseignants que nous avons rencontrés montre à souhait que la stratégie de la lecture expérimentée par le Projet Beoog Biiga est très appréciée et pourrait faire cas d’école.
En ce début de vacances scolaires, l’inspectrice Aminata Sawadogo de Kongousi II s’est réjouie de la tenue d’un « camp vacance lecture » en faveur des élèves de sa circonscription. Les élèves du primaire et du post-primaire y sont reçus par des encadreurs qui lisent avec eux le contenu de diverses œuvres tels que des bandes dessinées, des livres d’histoire, de romans…
Et Hado Ouédraogo, un des bibliothécaires, a confié qu’il arrive que de bonnes volontés viennent enrichir leurs rayons de livres par des ouvrages d’auteurs burkinabè et cela, selon lui, est une bonne chose à encourager.
Il convient de rappeler que le projet Beoog Biiga tire sa source d’USDA et Catholic Relief Services (CRS) et est financé par des agriculteurs américains dont le souci majeur est de lutter contre la faim à l’école. Il est actif dans le Bam, le Namentenga et le Sanmatenga.
