L’Institut national de la jeunesse, des sports et de la culture (INJS/C) a ouvert, depuis hier les examens de fin de cycle. Au total 559 candidats sont autorisés à passer ces examens, dont une cinquantaine d’élèves provenant d’établissements privés, dans les sections Economie familiale et sociale, Jeunesse, animation et culture, et la section Education physique et sportive. Le coup d’envoi des épreuves a été donné par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, qui a aussi effectué une visite guidée des installations de l’INJS/C où il a relevé l’état de délabrement de certaines infrastructures.
Le Ministre de la jeunesse et des sports a lancé officiellement les examens de fin de cycle à l’INJS par la distribution des épreuves théoriques de couture de la section Economie familiale et sociale. M. Sékou Doro Adamou a aussi donné le top départ pour la section jeunesse, animation et culture et celle d’éducation physique et sportive avec respectivement les épreuves de jeunesse-animation et d’anatomie. Il a saisi ce moment solennel pour encourager les candidats et leur souhaiter plein de succès.
Aussitôt après le lancement des épreuves, le ministre de la Jeunesse et du sport a effectué une visite guidée des installations de l’INJS. Sur place, M. Sékou Doro Adamou a déploré l’état de délabrement de certaines infrastructures qui ne répondent plus aux normes et s’est particulièrement intéressé au cas du chantier de construction du dojo qui est abandonnée depuis une quinzaine d’années sans que des explications ne soient données par rapport au motif de l’abandon du chantier par l’entreprise adjudicatrice du marché. Le ministre Sékou Doro Adamou a pris des engagements qui permettront à l’INJS/C d’évoluer.
Le Directeur général de l’Institut national de la jeunesse, des sports et de la culture, M. Boucari Harouna, s’est réjoui des engagements pris par le ministre d’œuvrer inlassablement en faveur du redressement de l’institut. Il a rappelé que l’INJS/C évolue désormais dans le cadre des instituts de la CONFEJES d’où, selon lui, l’urgence de prendre des mesures de redressement pour que l’établissement ne soit plus «un dépotoir politique». L’INJS, a précisé le directeur général, «est une vitrine, c’est l’enseignement, c’est l’esprit de ce pays». M. Boucari Harouna a fait le plaidoyer pour une plus grande implication des autorités politiques en faveur de cet institut «qui a fait ses preuves».
Les examens d’évaluation théorique de fin de cycle à l’INJS interviennent après quinze (15) jours d’évaluation pratique des mêmes candidats. Les soutenances des mémoires commenceront le vendredi et se dérouleront jusqu’à la fin du mois.
Source : aniamey