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Côte d’Ivoire / Lettre ouverte à Mariatou Koné Nous sommes arrivés à la fin d’un modèle de gestion de l’école

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A l’occasion de l’ouverture des examens scolaires, voici la lettre ouverte du CNSER à la ministre Mariatou Koné. Nous sommes arrivés à la fin d’un modèle de gestion de l’École de la République qui a installé la société ivoirienne dans la zone rouge.

Mme la ministre, le CNSER (Comité National pour la Sauvegarde de l’Ecole de la République (CNSER) salue votre prise de fonction à la tête du département ministériel de l’Éducation nationale. Aussi, à la faveur de l »ouverture, ce matin, de la série d’examens à grands tirages, avec nos écoliers de CM2, et en rééditant la présente réflexion produite et publiée en 2020 (version actualisée par endroits), le CNSER voudrait-il solennellement vous passer un message. Nous espérons que vous trouverez le temps de lire intégralement cette si longue « lettre ouverte » entre deux ou trois visites de salles de composition pour le besoin des caméras.

« Il n’y a pas de mauvais élèves, il y a des mauvais enseignants ». Mme la ministre, votre verbe est tranchant. Mais, avant vous, on a entendu un ancien ministre faire une radioscopie presque balzacienne de l’Ecole, dans une verve aussi piquante comme la vôtre : « Quand on assiste à une guerre des bancs dans une université qui porte le nom d’Houphouët-Boigny, il n’y a pas de quoi en faire la fine bouche », Jean-Louis Billon, dixit.

Autrement dit, Mme la ministre, ne faites pas « la fine bouche », en accablant vos collaborateurs enseignants de tous les maux de l’Ecole, quand le système politique que vous cautionnez à montrer son incapacité notoire, depuis plusieurs années, à proposer un véritable plan de sortie de crise de notre système éducatif.

L’École est le socle du développement du pays. Le proclamer ainsi implique un engagement politique et citoyen ferme, sans concession ni réserve, d’autant que tout porte à croire que l’Ecole de la République ivoirienne est programmée pour mourir dans un silence impudique et complice.

 

Source : afriksoir.net

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