Certains élèves auront voyagé, d’autres non, Mais le dispositif sanitaire de rentrée, après une semaine de congé, n’offrira pas de net relâchement. Nouveautés: la fin de l’alternance (présentiel et à distance) dans les classes supérieures et le passage d’un à deux autotests par semaine (deux en classe au secondaire, un en classe et un à la maison au fondamental). En revanche, pas de Large Scale Testing en vue et le masque restera de rigueur dès 6 ans en classe, dehors, en maison relais… Ce que dénoncent des parents à l’origine d’une pétition lancée le 18 mai sur le site de la Chambre et qui comptait dimanche plus de 1 360 signatures.
Pour Perrine Pouget, mère de trois enfants de 4 à 8 ans, elle est «d’autant plus pertinente» dans le contexte de baisse des cas. «Pourquoi les enfants testés jusqu’à deux fois par semaine ne peuvent pas enlever leur masque à leur bureau, alors que les adultes peuvent manger au restaurant à l’intérieur avec un test négatif?», dit le texte, qui exige «au moins» le retrait du masque à l’extérieur et assis en classe, imposé depuis février, et au mieux son «abolition».
Si la part des 0-19 ans augmente parmi les tests positifs (33 % entre le 17 et le 23 mai, contre 24 % mi-avril), la pétition met en doute l’efficacité du masque à l’école. «Pas forcément» opposés aux tests, les pétitionnaires jugent les effets du masque «lourds» pour les élèves et dénoncent une «pression sociale, voire de la délation à l’école». Même encore loin des 4 500 signatures déclenchant un débat à la Chambre, ses soutiens espèrent peser sur les mesures de l’après 12 juin.
Source : lessentiel.lu