L’existence des écoles maternelles tend à réduire l’affluence des parents durant de la période d’inscription au Cours préparatoire première année (CP1), ont confié à l’AIP des enseignants commis à cette tâche à Korhogo.
« Pour cette année, nous avons reçu de la maternelle une liste de 130 noms », explique M. Kouamé N’guessan, un instituteur du groupe scolaire Ouézzin Coulibaly, rencontré le lundi 7 août 2020.
Assis devant une classe, il attendait avec une de ses collègues, des parents désireux d’inscrire des enfants au CP1 dans une école du groupe. Mais ces derniers ne se bousculent pas, constate M. Kouamé.
Depuis le démarrage des inscriptions le mardi 1er septembre, seulement 20 enfants ont été enregistrés, annonce-t-il nullement surpris. « La plupart de ceux qui habitent le quartier ont déjà leurs enfants à la maternelle », explique-t-il.
Le tableau un peu est différent au groupe scolaire Soba, le plus grand de la ville de Korhogo. En effet, la demande d’inscription est nettement plus forte là-bas, mais à vrai dire, il n’y a pas non plus d’affluence.
Selon le directeur de l’école V de ce groupe d’écoles, Tuo Donani, les inscriptions au CP1 ont été arrêtées après que quelque 120 enfants ont été enregistrés. Avec les 274 autres provenant des écoles maternelles du groupe, les effectifs au CP1 avoisineraient les 65 élèves par classe à l’ouverture des classes.
« Nous conseillons d’autres écoles aux parents qui viennent maintenant », indique l’enseignant, soulignant que 65 élèves par classe est un effectif suffisamment élevé.
Seulement, ces autres écoles sont généralement éloignées des domiciles des parents. A cause des dangers de la circulation, peu d’entre eux acceptent facilement d’aller y inscrire leurs enfants.
Source : AIP