Manger à l’intérieur d’un restaurant sera autorisé à partir du 16 mai, sous condition de test Covid négatif. Trois types de tests seront acceptés: les PCR de moins de 72 heures, les tests rapides de moins de 24 heures ou les autotests, à réaliser au moment de rentrer dans l’établissement. Une fois le test réalisé, le client pourra attendre le résultat à l’intérieur, en gardant son masque. Cela dure environ un quart d’heure. Si une contamination est détectée, il devra bien sûr partir, s’isoler et passer un test PCR.
L’obligation du test constitue une contrainte, mais «l’État a mis en place une politique de soutien», clame Lex Delles, ministre des Classes moyennes, joint par L’essentiel. Au total, 500 000 tests «seront envoyés la semaine prochaine et distribués par la Chambre de commerce et l’association Horesca». «Tous les établissements, y compris ceux qui ne sont pas membres de l’Horesca, en recevront», tient à préciser François Koepp, le secrétaire général. La quantité de tests donnés sera «calculée en fonction du nombre de salariés».
Le demi-million de tests rapides formera «le kit de départ», mais les besoins supplémentaires seront «à la charge des professionnels», concède le ministre. Certains d’entre eux s’inquiètent: «Si je dois payer les tests de ma poche, cela ne vaudra plus le coup d’accueillir des clients», appréhende un restaurateur, qui craint que le coût ne dépasse sa marge. Les tests du gouvernement dureront «environ trois semaines, en fonction de la répartition des clients entre l’intérieur et les terrasses», a calculé François Koepp.
Selon lui, les bars et restaurants «pourraient facturer le surcoût au client, qui devrait comprendre. C’est le prix de la liberté!». L’association, qui a longuement négocié avec le ministre, jeudi, tente d’obtenir des aménagements: «Il ne faudrait pas qu’un client soit contraint d’effectuer plusieurs tests à la suite, par exemple s’il va manger puis boire un verre ailleurs, ou s’il mange trois fois par jour au restaurant de l’hôtel».
Source : lessentiel.lu
