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France / Jean-Michel Blanquer interdit officiellement l’écriture inclusive à l’école

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Dans une circulaire publiée au Bulletin officiel, Jean-Michel Blanquer soutient que cette graphie «constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit».

«La langue française «ne doit pas être triturée ou abîmée», affirmait Jean-Michel Blanquer au JDD dimanche 2 mai. Il en a profité pour rappeler la circulaire d’Edouard Philippe qui, en 2017, interdisait l’usage administratif de l’écriture inclusive. Avant d’ajouter: «Nous allons clarifier le fait que c’est vrai aussi dans nos usages pédagogiques.»

C’est désormais chose faite. «Dans le cadre de l’enseignement, la conformité aux règles grammaticales et syntaxiques est de rigueur», peut-on lire dans une circulaire publiée ce jour au Bulletin officiel, signée par Jean-Michel Blanquer et adressée aux recteurs d’académie, aux directeurs de l’administration centrale et aux personnels du ministère de l’Education nationale. «Il convient de proscrire le recours à l’écriture dite ‘‘inclusive’’, qui utilise notamment le point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique.»

La féminisation des métiers encouragée

Cette écriture, avance-t-il, «constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit».«L’impossibilité de transcrire à l’oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute comme la prononciation, et par conséquent les apprentissages, notamment des plus jeunes.» Enfin, lit-on, cette graphie peut empêcher les enfants souffrant de certains «handicaps ou troubles des apprentissages» d’accéder au français.

La circulaire encourage néanmoins la féminisation des métiers et des fonctions. «Le choix des exemples ou des énoncés en situation d’enseignement doit respecter l’égalité entre les filles et les garçons, tant par la féminisation des termes que par la lutte contre les représentations stéréotypées.» Jean-Michel Blanquer conclut ainsi: «Je vous remercie de veiller au respect de ces règles communes, qui participent de la promotion et de la garantie de l’égalité entre les filles et les garçons (…) mais aussi des enjeux fondamentaux de transmission de notre langue.»

Source : etudiant.lefigaro

 

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