Le syndicat national des formateurs de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle de Côte d’Ivoire (SYNAFETPCI) plaide pour une hausse substantielle du budget alloué aux établissements de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, afin d’éviter les grèves.
Le secrétaire général de cette faîtière syndicale, Raphaël Kouamé Zouzou, a formulé ce souhait lors du sixième congrès ordinaire de leur syndicat tenu du 31 mars au samedi 03 avril, au lycée professionnel de Grand Lahou.
Les congressistes ont planché pendant trois jours sur le thème « Impacts du déficit budgétaire sur l’activité pédagogique à l’enseignement technique et à la formation professionnelle ».
Après sa réélection pour un deuxième mandat à la tête de la faîtière syndicale, Raphaël Kouamé Zouzou, a rappelé que depuis quelques temps, l’année scolaire est perturbée par de déplorables grèves interminables.
“Ces conflits ont pour raisons principales le déficit budgétaire dans nos établissements. Nous plaidons donc auprès de nos gouvernants afin d’organiser des ateliers et d’allouer des budgets substantiels afin de permettre de bonnes formations”, a indiqué M. Zouzou qui a aussi plaidé pour que la majorité des établissements dispose de machines et d’engins de qualité.
Le secrétaire général adjoint, Jonas Yavo Nand a lui aussi plaidé afin que « le gouvernement qui fait de l’école sa priorité (…) aide à favoriser la hausse du budget alloué à l’enseignement technique et à la formation professionnelle ».
Le conseiller technique du ministre à l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Anbaige Kouassi, a indiqué qu’une structure de formation professionnelle est une entreprise « qui ne produit pas pour vendre mais qui fait autant de dépenses que la structure qui produit pour la commercialisation pour obtenir des profits ».
« L’Etat fait l’effort de permettre aux établissements d’entretenir les machines et autres engins dans nos différents ateliers », a-t-il conclu.
Source : AIP
